mercredi 31 octobre 2007

Quatre quarts marbré au nesquik

Étant actuellement en déplacement, je ne peux pas cuisiner comme je le désirerais, et surtout, je ne dispose pas de tous les ingrédients dont j'ai l'habitude. Mais, malgré cela, je n'arrive pas à rester inactive culinairement parlant, donc, même si je cuisine avec des ingrédients que je ne consomme pas moi-même, cuisiner pour les autres reste un plaisir. Ainsi, la venue de trois jolies petites filles m'a donné l'envie de réaliser un bon gâteau pour leur goûter et leur petit déjeuner. 
N'ayant pas sous la main des ingrédients très élaborés, j'ai dû improviser avec une boîte de nesquik et du sucre glace… Apparemment, le résultat, n'était pas déplaisant pour ni les enfants, ni pour l'adulte représenté par l'homme qui en a d'ailleurs repris… 
  • 2 yaourts brassés (250 g)
  • 250 g de farine
  • 200 g de sucre glace
  • 4 oeufs
  • 1 sachet de levure
  • 1 sachet de sucre vanillé
  • 2 c. à s. de nesquik
Battre les yaourts avec les oeufs et ajouter la farine mélangée à la levure. Incorporer le sucre glace et séparer la pâte en deux parts égales. Dans l'une ajouter le sucre vanillé, dans l'autre le nesquik. Répartir les deux pâtes alternativement pour former les marbrures. Cuire à 200 °C pendant 40/45 minutes. Laisser refroidir sur une grille. 
Bien sûr, comme je suis en déplacement je n'ai pas pû prendre de photo pour immortaliser cette recette, mais je vous assure que ce quatre quarts était joli autant que bon… 

mardi 30 octobre 2007

Un peu d'exotisme dans un yaourt?

Si vous êtes un lecteur assidu, vous avez dû retenir le fait que pour réaliser mon petit déjeuner au kéfir je n'ai utilisé que la moitié d'une mangue, alors qu'est ce que j'ai fait de la partie restante? Eh bien je suis restée dans les produits laitiers, sains et savoureux, puisque j'ai fait des yaourts à la mangue… Je tiens par contre à signaler que mes mangues ne proviennent pas de l'autre bout du monde et ne sont donc pas arrivées dans mon panier par l'intermédiaire d'un avion, moyen de transport très polluant, mais elles viennent d'Espagne ce qui les rend assez raisonnables du point de vue de leur empreinte écologique. Sinon, et peut être est-ce seulement pour me donner bonne conscience, j'achète parfois des mangues issues du commerce équitable ainsi, bien que venant de loin, elles ont au moins le mérite de faire vivre correctement les personnes qui les cultivent.
  • 1/2 mangue en dés
  • 1 litre de lait
  • 1 yaourt de brebis
  • 3 c. à s. de lait en poudre bio
Répartir les dés de mangue au fond des pots. Battre le lait avec le lait en poudre et le yaourt, puis verser le mélange dans les pots. Faire étuver 10 heures en yaourtière, puis réfrigérer 4 heures avant de déguster. 
Ces yaourts sont vraiment une réussite, et je me dis que je devrais faire de simple yaourts aux fruits tels que ceux-ci plus souvent… Les poires me paraissent d'ailleurs très opportunes. 

lundi 29 octobre 2007

Crème anglaise au café


Je viens de vivre une grande déception culinaire… Je voulais faire des îles flottantes au café, pensant ainsi épater l'homme par l'originalité de ce dessert revu et corrigé version adulte (on ne donne pas de café aux enfants…). Mais pour une fois que j'ai réussi ma crème anglaise, j'ai raté mes blancs…? J'ai tenté aussi bien la version micro-ondes que la version classique à l'eau, dans les deux cas mes blancs se sont effondrés très rapidement et ne donnaient vraiment pas envie. Ça sentait l'oeuf et ça avait une texture toute caoutchouteuse. Mais ma crème étant par contre vraiment bien, je l'ai servi avec deux petits financiers à mon homme qui a parut satisfait!
  • 2 jaunes d'oeufs
  • 25 cl de lait
  • 40 g de sucre complet blond
  • 2 c. à c. d'extrait de café
Faire bouillir le lait avec l'extrait de café. Battre énergiquement les jaunes d'oeufs avec le sucre pour que le mélange blanchisse et devienne mousseux. Lorsque le lait bout, le verser doucement et progressivement sur les jaunes sucrés. Reverser le mélange dans la casserole et porter sur feu doux jusqu'à ce que la crème nappe la cuiller. Placer dans un récipient froid pour arrêter la cuisson, réserver jusqu'à total refroidissement et réfrigérer. 

vendredi 26 octobre 2007

Pâte à tartiner à l'amande

S'il y a des jeunes filles à marier parmi les lecteurs de ce blog, cette recette est pour vous, ainsi que pour les femmes mariées cherchant à séduire leur homme, mais aussi pour tous les gourmands, grands et petits, hommes ou femmes. Par contre, il ne faut pas donner la liste des ingrédients tout de suite aux bio-septiques tel que mon homme, qui a malgré tout dû admettre que cette tartinade sucrée était délicieuse. L'origine de la recette vient inmanquablement d'un des nombreux ouvrages de Valérie Cupillard: Petits déjeuners bio
  • 1 tasse de purée d'amande complète (130 g)
  • 2 c. à s. de cacao non sucré
  • 3 c. à s. de miel
  • un peu d'huile de noisette (facultatif)
Ma purée d'amande était un peu sèche, j'ai donc ajouté un peu d'huile de noisette pour la liquéfier un peu, mais sinon ce n'est pas un ingrédient indispensable. Mélanger tous les ingrédients ensemble afin de former une pâte malléable. Pour ma part, j'ai utilisé le pot de miel qui était vide pour faire le mélange évitant ainsi des transvasements risqués, et je n'ai plus eu qu'à vite fermer le pot avant qu'il ne soit engloutit…

Crêpes au lait de coco

L'homme et moi vivons une période très difficile: le four est mort…! Il aurait fêté ses trois ans le 1 novembre, sans doute un coup du sort pour nous faire prendre conscience qu'acheter des appareils ménagers le jour des morts ne peut que les destiner à une fin tragique… Quoi qu'il en soit, c'est un vrai problème puisque mon four est en fait un four micro-onde combiné, donc ce n'est pas un appareil qu'il me manque mais deux. Inutile de dire que cela tombe au plus mauvais moment, puisque je subis en ce moments les velléités bienveillantes de mon dentiste, ainsi que le renouvellement de mes frais universitaires doublés à ceux du CNED, sans oublier la cotisation annuelle à la RATP… Bref un mois d'octobre que je suis bien contente de voir se terminer même si novembre ne s'annonce pas forcément mieux… Mais comme même au fond du trou on peut avoir de l'espoir, ma maman m'a gentillement proposé de m'offrir un nouveau four qui sera là vendredi. 
OK, ce n'est pas le four que je voulais au départ puisque n'ayant de toute évidence pas le compas dans l'oeil j'avais omis un détail de taille: les dimensions du four à loger dans ma mini cuisine, je me suis donc rabattue sur un autre modèle mais qui n'était pas disponible tout de suite…
N'ayant plus de four, les petits déjeuners s'en sont évidemment trouvés affectés, et l'homme n'a d'ailleurs pas manqué de le faire remarquer, aussi ais-je creusé mes méninges pour finalement me rendre compte que des crêpes seraient parfaites! Mais attention, pas n'importe quelle crêpe, des crêpes au lait de coco pour apporter un peu de soleil à nos matins brumeux, froids et disons le, pas sympa du tout en ce mois d'octobre finissant.
  • 300 ml de lait de coco
  • 2 oeufs
  • 150 g de farine
  • 1 c. à s. de sucre complet
  • 3 c. à s. de cidre
Passer tous les ingrédients au blender et faire chauffer la poêle à crêpes. Huiler légèrement cette dernière en prenant garde de ne pas confondre le sopalin et vos doigts (pas comme moi…!), et commencer la cuisson de la première crêpe, celle qui est toujours ratée. Continuer ainsi jusqu'à épuisement de la pâte. Déguster bien chaud, ou faire légèrement réchauffer sur une casserole d'eau chaude avant le petit déjeuner. J'ai fourré ces crêpes avec de la confiture de noix de coco, de la confiture de lait et avec une pâte à tartiner maison dont la recette va suivre… 
Alors, même sans four, ne suis-je tout de même pas une fée du logis?

Pain complet de seigle, au sarrasin et aux graines d'avoine

Pour répondre à des exigences de variété culinaire je tente différents mélanges et différentes saveurs dans la confection de mes pains, qui ne sont ni plus ni moins qu'une extension de mon petit levain chéri, un peu de moi même en somme. Cela amuse d'ailleurs beaucoup l'homme lorsque je lui explique qu'il me faut nourrir mon levain, surtout lorsqu'après douze heures de fermentation il me trouve regardant le précité, ébahie de joie devant toutes ces petites bulles et le volume pris pendant la nuit…
Le mélange de graines incorporées dans ce pain n'est pas de mon fait, mais celui de la marque Markal chez qui je n'ai pas d'action, je vous le jure…
  • 260 g de T110
  • 80 g de farine de seigle T1130
  • 160 g de farine de sarrasin
  • 2 c. à c. de sel
  • 1/2 c. à c. de levure SAF-Instant
  • 250 g de levain liquide
  • 3 poignées de mélange boulanger "grains d'avoine"
  • 270 ml d'eau tiède
Mélanger les farines avec le sel et la levure. Ajouter le levain et commencer le pétrissage en incorporant le liquide progressivement. En fin de pétrissage, ajouter les graines et corriger éventuellement la texture de la pâte si elle devient trop sèche. Laisser lever au chaud 2 heures. Former une boule, inciser le pain ainsi formé et placer dans une cocotte en fonte chemisée. Laisser lever 45 minutes. Disposer quelques graines supplémentaires dans les incisions, cela apportera encore plus de croquant à la croûte. Enfourner à froid en réglant la température sur 240 C° et cuire 50 minutes. Laisser refroidir sur une grille.

Fallait bien utiliser le pot entamé…


Après avoir ouvert un pot de crème de marron vanillé pour la réalisation de mes yaourts en passe de devenir mes favoris, il m'a fallu trouver une nouvelle utilisation à cette crème diaboliquement délicieuse. J'ai eu quelques suggestions fort intéressantes parmi vos commentaires, particulièrement celle d'Eryn qui me propose une recette publiée sur son blog et qui se trouvait déjà mise de côté sur le bureau virtuel de mon ordinateur. Ne t'inquiètes pas Eryn, tes bouchées seront bientôt réalisées!
En fait, si je n'ai pas fait la recette d'Eryn c'est parce que j'avais depuis un an déjà mis de côté cette recette, j'ai donc sauté sur l'occasion pour la réaliser avant qu'elle ne passe dans la corbeille pour cause d'encombrement de mémoire informatique… Bien sûr, je n'ai pas respecté la recette originale, mais cela m'a permis de faire mon premier essais avec la farine de quinoa, et je peux vous garantir que ce ne sera pas le dernier parce que j'ai vraiment beaucoup aimé!
  • 30 g de farine de quinoa
  • 60 g de farine de châtaigne
  • 60 g de T65
  • 2 c. à s. de sucre complet blond
  • 1/2 sachet de levure
  • 100 g de crème de marron vanillée
  • 2 oeufs
  • 1 poignée de raisins secs
Battre énergiquement la crème de marron avec les oeufs entiers. Ajouter le sucre et faire mousser légèrement. Incorporer alors les farines mélangées à la levure, puis les raisins secs. Verser cet appareil dans un moule à cake chemisé et cuire à 180 C° pendant 40 minutes.

jeudi 25 octobre 2007

Le plaisir en toute insouciance: financiers à la noisette et à la châtaigne, sans beurre

Je vous l'accorde rien ne peut être totalement insouciant, mais en faisant un peu attention à ce que l'on met dans notre assiette et dans notre bouche, on part déjà sur de bonnes bases. J'avais déjà présenté ici les financiers aux blancs en neige qui sont un véritable délice. Aujourd'hui, j'innove en remplaçant les amandes par des noisettes, et en utilisant de la farine de châtaigne qui se trouve être sans gluten. Pour plus de gourmandise, et sur seulement la moitié de mes financiers pour cause d'homme récalcitrant, j'ai ajouté une petite quenelle de crème de marrons… En bref, ces financiers sont à la fois bons et sains, et peuvent être consommés par les allergiques au lactose et au gluten en toute insouciance…

Pour 8 financiers automnaux:
  • 97 g de poudre de noisette
  • 30 g de purée de noisette
  • 15 g de farine de châtaigne
  • 3 blancs d'oeufs
  • 50 g de sucre complet blond
  • 4 c. à c. de crème de marron (à doubler pour parfumer les 8 financiers)
Battre les blancs en neige avec une pincée de sel, puis les serrer avec le sucre. Mélanger la poudre de noisette et la farine. Avec une maryse, incorporer délicatement ce mélange aux blanc sucrés en terminant par la purée de noisette. Répartir l'appareil dans les moules à financiers et dans 4 d'entre eux, ajouter une quenelle de crème de marrons. Cuire 20 minutes à 200 C°. Laisser refroidir pour démouler correctement.
En écrivant la recette, j'ai à nouveau l'eau qui me monte à la bouche, vite la boîte se trouve sur la table, personne pour me voir, je fonce…

Doudou perdu?

Pour une fois, je ne vais pas évoquer la cuisine, ni l'écologie, ni le pain ou les légumes… Mais je vais quand même m'exprimer sur un sujet qui me tient à coeur, car je suis quelqu'un de nostalgique, quoi vous n'aviez pas encore remarqué? Personnellement je ne suis pas concernée par la perte de mon doudou, car oui j'ai 23 ans et je suis mariée mais je dors avec mon doudou, appelé chez moi nana. Passons sur le fait qu'il s'agit un plus du surnom que me donne mon frère…
Bref, ne rigolez pas, je ne suis pas folle, j'aime juste le confort apporté par ce que l'homme appelle "ton truc puant".
En naviguant sur internet, j'ai eu envie de voir si une marque de peluches et autres articles pour enfants et bébés avait un site. Cette marque c'est Moulin Roty, si vous cherchez à faire des cadeaux de naissance c'est super, mes lecteurs amis peuvent lire entre les lignes, ce n'est pas interdit… Non, je ne suis pas enceinte, Papa, tu peux respirer!
Bref, Moulin Roty possède un formulaire qui peut s'avérer bien utile pour les mamans au bord de la crise de nerfs, puisque la marque conserve des exemplaires de ses collections durant 5 ans, permettant ainsi de remplacer un doudou égaré.
Séchez vos larmes petits et grands enfants, la solution se trouve peut être dans ce formulaire…

Des échalotes et de la ciboulette pour gratiner mes brocolis


J'ai des périodes à thème que ce soit pour mes vêtements ou ma cuisine. Par exemple en ce moment, tout comme l'hiver dernier, je porte des robes pull; j'aime beaucoup ce type de vêtement, à la fois chaud, facile à porter, passe partout, confortable mais féminin. C'est pareil pour la cuisine, et vous le comprendrez bien vite en ce moment, j'ai un truc avec les gratins. Je pense que c'est aussi la faute à la baisse des températures? J'avais acheté un jour de courses du fromage frais à tartiner à l'échalote et à la ciboulette, et je me suis dit que dans un gratin avec des brocolis ce serait fantastique.
  • un brocoli moyen
  • 4 c. à s. de fromage frais aux échalotes et à la ciboulette
  • 1 oeuf
  • 100 à 200 ml de lait en fonction de la texture
  • 75 g d'emmental coupé en cubes
Faire cuire le brocoli en fleurettes à la vapeur pendant 10/15 minutes. Battre en omelette l'oeuf avec le fromage frais et le lait. Ajouter l'emmental en cubes, saler et poivrer. Répartir les fleurettes de brocoli dans un moule à cake et verser l'appareil à gratin. Cuire 40 minutes à 200C°.
Il faut bien reconnaître qu'il est difficile de faire une recette plus simple: le grattin c'est mon 'hit" de l'hiver, pour employer le vocabulaire d'un célèbre journal féminin…

Le kéfir s'invite au petit déjeuner

Comme souvent lorsque je teste un nouveau produit, je passe par différentes phases parmi lesquelles l'envie, l'hésitation, la prise d'informations sur le dit produit, puis finalement l'excitation au moment de l'achat malgré tout tintée d'un peu d'appréhension: "et si je n'aimais pas?" Ce qui est ennuyeux lorsque je n'aime pas un produit, c'est que je peux difficilement le donner à l'homme qui n'est pas très aventureux en matière de nourriture, et qui refusera tout net de s'en approcher s'il sait que c'est bio… Je pèse donc longtemps le pour et le contre avant de me lancer dans l'aventure, mais quand je me lance j'adore la plupart du temps.
Le kéfir de lait est donc un essais transformé pour employer un vocabulaire en pleine actualité. Ce lait ensemencé est plein de bonnes choses, mais en plus, il me permet de présenter une recette vraiment toute bête à Lavande pour la semaine de la mangue. Petit déjeuner vitaminé et santé ce matin donc chez Willow.
  • 200 ml de kéfir de lait
  • 1/2 mangue
  • 3 c. à s. de son de blé
  • une dizaine d'amandes
Verser le kéfir dans un bol, ajouter la mangue coupée en morceaux, le son de blé et parsemer d'amandes. Déguster aussitôt accompagné d'un bon thé vert bien chaud. Ce petit déjeuner est parfait pour affronter une matinée hivernale froide et bien longue puisque terminée par une séance de Pilates.

mardi 23 octobre 2007

Poulet aux amandes

Non je n'envisage absolument pas de quitter notre douce France pour m'installer dans une contrée située plus à l'Est, mais par contre j'aime à la fois cuisiner et déguster, lorsqu'il ne s'agit pas de viande, les plats à tendance asiatique. Outre le fait que ces plats sont délicieux, ils sont d'une grande rapidité d'exécution et ne nécessite que peu d'ingrédients et de matériel.
  • 2 escalopes de poulet fermier
  • 120 ml de lait de coco
  • 100 ml de shoyu
  • une noisette de gingembre
  • 1/2 oignon rouge
  • deux poignées d'amandes effilées
  • 1 c. à c. d'arrow root
Couper les escalopes de poulet en morceaux un peu plus gros que des aiguillettes. Faire revenir l'oignon émincé dans le wok chauffé avec une cuiller à soupe d'huile de sésame. Au bout d'une minute ajouter les dès de poulet et les faire revenir en remuant sans cesse. Déglacer avec le shoyu et ajouter l'arrow root. Lorsque le mélange commence à épaissir, verser le lait de coco et parsemer de lamelles de gingembre et d'amandes effilées. Laisser mijoter quelques minutes tout en remuant, pour que la préparation n'attache pas. Déguster aussitôt avec du riz semi complet cuit au rice cooker.
L'odeur qui se dégage de ce plat est un véritable délice, je pense réitérer l'opération avec quelques légumes de saison…

lundi 22 octobre 2007

Choux fleur gratiné à l'amande et à la moutarde

Un peu de douceur en gratin, ça vous dit? Alors cette recette est idéale, elle est douce, tendre, à peine relevée d'un peu de moutarde histoire de ne pas plonger dans une monotonie douceâtre. En plus d'être léger, raffiné et riche en goût ce gratin est très léger puisqu'il utilise de la crème d'amande, préparation végétale très peu calorique qui en plus de prendre soin de notre ligne est totalement dépourvu de lait ou de lactose.
  • une brique de crème d'amande
  • 1 oeuf
  • 450 g de choux fleurs bio en fleurettes
  • sel, poivre
  • 1 c. à s. de moutarde à l'ancienne bio
Faire cuire les fleurettes de choux fleur à la vapeur pendant 15/20 minutes. Battre l'oeuf en omelette avec la crème d'amande et la moutarde, saler et poivrer au goût. Placer les fleurettes cuites dans un moule à cake et verser la crème moutardée dessus. Tapoter et remuer le moule pour la crème glisse dans tous les interstices. Enfourner à 210 C° pendant 30 minutes.
Dégusté bien chaud et saupoudrer de Gomasio, ce gratin est un véritable régale, en tout cas pour moi qui adore le choux fleur, moins pour l'homme qui est rentré en disant "ça sent pas bon ici". Découvrant l'origine de cette odeur, il a été assez rassuré de savoir que ce plat ne lui été pas destiné…

De la châtaigne dans mes yaourts

Je suis brimée culinairement parlant, puisque l'homme n'aime pas la crème de marron, contrairement à moi qui suis friande de n'importe quel produit à la châtaigne… Ne pouvant raisonnablement pas faire trop de gâteaux aux marrons sous peine soit de devenir énorme, soit de devoir en jeter une partie, j'ai décidé de m'accorder un mini plaisir égoïste en faisant des yaourts à la crème de marrons, rien que pour moi d'abord!
  • 1 litre de lait
  • 1 sachet de ferments
  • 8 c. à c. de crème de marron vanillée
  • 3 c. à s. de lait en poudre
Diluer le ferment dans un peu de lait et laisser reposer 30 minutes. Mélanger le lait avec le ferment dilué et le lait en poudre. Répartir la crème de marron au fond des pots, et verser le mélange de lait. Placer en yaourtière pendant 10 heures puis réserver au frais au moins 4 heures avant dégustation…
Quel délice, j'aurais vraiment eu tord de m'en priver… Par contre maintenant j'ai un pot de crème de marrons entamé, il va me falloir lui trouver une utilisation, sinon je crains fort de devoir le finir à la petite cuiller… Alors si vous avez des idées d'utilisation…

Pain pimenté à la pomme de terre et à la ciboulette

Cela faisait longtemps que je voulais tester le pain aux flocons de pomme de terre, mais j'avoue que l'ajout d'ail ne m'emballait pas plus que ça quand j'ai soudain eu une révélation: de la ciboulette! Étant une grande fane de cette petite herbe qui a la délicatesse d'être à la fois jolie à regarder, douce au toucher tout en étant exquise, je ne pouvais donc que succomber. J'ai simplement ajouter un peu de piment à l'affaire pour que la douceur de ce pain n'en finisse pas par devenir âcre de perfection…
  • 400 g de T80
  • 40 g de flocons de pomme de terre (priméal en paquet de 500 g)
  • 50 g de farine de Kamut
  • 1,5 c. à c. de sel
  • 2,5 c. à c. de levain fermentescible
  • 1 c. à c. de jus de citron
  • 300 à 320 g d'eau tiède (les flocons boivent beaucoup…)
  • de la ciboulette
  • une pincée de muscade
  • une pincée de piment d'Espelette
Mélanger les farines avec les flocons de pomme de terre, le sel, le levain et le sucre. Ajouter la ciboulette et les épices. Mettre le jus de citron dans l'eau et incorporer le liquide progressivement. Lorsque la pâte est souple et homogène, laisser lever 2 heures au chaud. Rompre la pâte, former une boule et placer celle-ci dans une cocotte en fonte après avoir donner quelques coups d'un couteau bien aiguisé sur le dessus du pain. Laisser lever 45 minutes. Enfourner à froid à 240 C° avec le couvercle. Laisser cuire ainsi 30 minutes, puis baisser à 220 C°, découvrir la cocotte et poursuivre la cuisson 15 minutes. Laisser refroidir sur une grille.
La mie qui se révèle sous une croûte croustillante est d'une douceur incomparable, et le parfum léger de la ciboulette s'associe parfaitement au piment, apportant une touche de piquant au moeulleux irresistible de ce pain…

dimanche 21 octobre 2007

Ratatouille confite, revue à la mode japonaise

Un paradoxe cette recette! Elle allie les légumes ensoleillés de Provence avec des saveurs toutes asiatiques, tel que le gingembre et le shoyu… Cette nouvelle version des légumes confits au four présente en plus l'avantage d'être particulièrement légère puisque exempte de tout trace d'huile… Malgré l'absence de corps gras, ces légumes sont sortis confits à souhait, c'est un véritable délice, aussi bien dégusté chaud que froid, avec une salade par exemple…
  • 1 aubergine
  • 2 courgettes
  • 3 tomates
  • 1 oignon
  • 2 gousses d'ail
  • 3 à 4 c. à s. de shoyu
  • 1 cm de gingembre émincé finement
  • 1 poivron vert
  • poivre, et peu de sel (à cause de la sauce de soja)
  • basilic thaï
Émincer l'oignon, et couper les légumes lavés en morceaux moyens. Écraser les gousses d'ail en chemise lavées avec le plat de la main. Mélanger tous les légumes dans une cocotte en fonte. Ajouter le shoyu, l'assaisonnement, le gingembre et le basilic. Mélanger à nouveau, personnellement, j'y vais avec les mains, en plus c'est rigolo…
Enfourner à 180 C° pendant 1h30 en remuant toutes les 15 minutes.
Cette recette est facile à faire et ne nécessite que peu de travail, en somme elle est parfaite, aussi bien dans sa version originale que dans cette interprétation!!!

Flan à la brousse et aux haricots vert, ou la nouvelle découverte de Willow!


Mille mercis à la Belle au blé dormant pour cette recette, et surtout des milliards de mercis pour m'avoir pousser à persévérer dans ma recherche de brousse de brebis, me forçant à découvrir ce produit merveilleux. Comment décrire la sensation ressentie lors de l'ouverture du paquet.? Voyez vous je suis quelqu'un qui renifle les choses, ainsi ne soyez pas offusqué si je ne demande pas forcément à goûter votre met, mais juste à le sentir…
La plupart du temps c'est en effet ainsi que je procède et bien souvent l'odeur me contente, et ce n'est que plus tard que je goûte réellement le produit. Il arrive parfois que l'odeur me plaise plus que la saveur, comme c'est le cas pour le fromage de chèvre que je n'aime pas du tout, mais dont l'odeur, particulièrement lorsqu'il est gratiné, me ravie les papilles…
Quoiqu'il en soit la brousse m'a conquise sur tous les niveaux, et je dois dire que si elle n'avait pas été destinée à une réalisation précise, elle aurait fini en tartine sur du pain avec un peu de miel… Il faut que j'en retrouve, je suis devenue addict!
  • 250 g de brousse de brebis du Larzac
  • 1 oeuf
  • 2 poignées de haricots noirs devenus vert cuits à la vapeur
  • sel, poivre
  • 1 c. à s. de levure malté
  • 1 c. à s. de flocons de quinoa
Battre la brousse avec l'oeuf et ajouter délicatement les haricots pour ne pas les transformer en bouillie. Verser cette préparation dans un moule à cake chemisé. Parsemer de levure maltée mélangée à des flocons de quinoa et enfourner à 210 C° pendant 30 minutes.
Ce plat se mange aussi bien chaud que froid, accompagné d'une salade et de quelques céréales…

vendredi 19 octobre 2007

Des crèmes brûlées venuent d'ailleurs…


C'est connu la vérité est ailleurs, du moins selon le sous titre de la célèbre série X-files, que j'ai commencé à regarder lorsqu'elle s'intitulait encore Aux frontières du réel. Sans doute que le produit s'est en fait révélé plus vendeur en VO, et à un horaire différent de celui de la fin d'après midi dominical. C'est comme ça les choses changent et évoluent la plupart du temps pour des causes marketing. Ces petites crèmes brûlées vertes sont elles aussi tout à fait "bancable", et ne dénotent pas du tout dans un univers fait de gourmandises, bien que leur couleur soit inhabituelle…?
  • 3 jaunes d'oeufs
  • 20 cl de crème de soja
  • 1 c. à s. de pâte de pistache
  • 3 c. à s. de sucre blond
  • un peu de sucre pour la caramélisation
Battre énergiquement les jaunes d'oeufs avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Faire chauffer à feu doux la crème avec la pâte de pistache, de sorte à bien faire fondre ce délicieux arôme vert. Lorsque la crème pistachée bouillonne, verser sur les jaunes sucrés en mélangeant bien. Répartir dans des ramequins et cuire au bain-marie pendant 1 heure à 120 C°. Laisser refroidir et placer au frais.
Caraméliser juste au moment de servir…

jeudi 18 octobre 2007

Une brioche en noir et blanc…

Alors que mon esprit un brin allumé échafaudait cette brioche, je me suis souvenu d'une anecdote. Voyez vous lorsque j'étais petite, je pensais que les films en noir et blanc avaient été tournés ainsi parce que le monde était lui même dénué de couleurs. Je ne voyais donc pas quel intérêt on pouvait porter à ce type de films puisqu'ils ne pouvaient que rappeler à quel point le monde était triste avant qu'un génie n'invente la couleur! Ne riez pas, des histoire comme ça j'en ai inventé plein…
Rassurez vous, maintenant j'aime les films en noir et blanc, et même j'adore les films et séries en version originale, c'est vous dire comme j'ai progressé.
  • 500 g de T65
  • 30 g de sucre complet blond
  • 1 sachet de levure briochin
  • 2 oeufs
  • 2 poignée de pépites de chocolat noir
  • 2 poignées de pépites de chocolat blanc
  • 2 c. à s. de beurre
  • 160 ml de lait de coco
  • 90 ml de lait
  • 2 c. à s. de cacao non sucré
Mélanger la farine avec le sucre, la levure et le cacao. Ajouter le beurre et les oeufs. Commencer le pétrissage et ajouter progressivement les laits mélangés et tiédis. Lorsque la pâte est homogène et non collante, ajouter les pépites de chocolat. Laisser lever au chaud 2 heures. Pendant ce temps, préparer la garniture.

Pour la crème pâtissière à la noix de coco:
  • 1 jaune d'oeuf
  • 100 g de lait
  • 20 g de sucre
  • 10 g de farine
  • 6-8 c. à s. de noix de coco râpée
Porter le lait à ébullition. Battre vivement le jaune d'oeuf avec le sucre, puis lorsque le mélange a blanchi, ajouter la farine. Verser le lait bouillant sur cet appareil et reporter sur le feu jusqu'à épaississement. Retirer du feu et ajouter la noix de coco râpée.
Voici une photo de la brioche avant cuisson, elle a déjà l'air très bonne, non?

Étaler la pâte à brioche en rectangle et répartir la crème pâtissière. Rouler en joignant les extrémités du rouleau de pâte et reformer un beau boudin de brioche. Trancher en trois parts: deux de même taille et une autre plus grosse. Placer la plus grande part au centre d'un moule à cake et chaque autre morceau de part et d'autre. Laisser lever 45 minutes. Dorer au lait et cuire 30/35 minutes à 170 C°.
Et la voici cuite, et tranchée… Elle a beaucoup gonflé à la cuisson, ne la rendant pas forcément très jolie, mais elle est excellente!

Pain de seigle complet au fenouil et au pavot

Un titre à rallonge pour présenter ce pain, mais un titre qui a le mérite d'être explicite… Toujours dans mon désir de pain constitué de farines pas trop blanches, j'ai choisi cette fois de mélanger de la farine de seigle avec la farine complète. Et toujours pour ne pas alourdir un pain "santé", j'ai seulement ajouter des grains de fenouil pour le goût et un peu de pavot pour le croquant. J'espère que ce pain satisfera l'homme qui avait été un peu septique au sujet du pain au fenouil et à la figue…
  • 250 g de T110
  • 150 de farine de seigle T130
  • 2 c. à c. de sel
  • 1/2 c. à c. de levure SAF-Instant
  • 200 g de levain liquide
  • 3 c. à c. de fenouil
  • 3 c. à c. de pavot
  • 25 cl d'eau tiède
Mélanger les farines avec le sel et la levure. Ajouter le levain, commencer le pétrissage et incorporer l'eau progressivement. Lorsque la masse est à bonne consistance, ajouter le fenouil et le pavot. Laisser lever 2 heures et former une boule de pain. Placer cette boule dans une cocotte en fonte, inciser et laisser lever 45 minutes. Enfourner à froid en réglant le four sur 240 °C. Cuire 30 minutes, puis découvrir, baisser le four à 220 °C et prolonger la cuisson 15 minutes. Laisser refroidir sur une grille.
L'homme reste toujours septique quant à la présence de fenouil dans le pain, mais moi je dois dire que j'aime beaucoup, outre tous les bénéfices de cette petite graine sur l'organisme, il faut savoir en faire autre chose qu'un apéritif… L'homme fait parti de ces gens qui ont du mal à concevoir la présence d'une saveur habituelle dans autre chose, mais tant, pis, ça me fait plus de pain pour moi…

Velouté blanc…


Je sais, je sais, c'est pas très sympa de ma part de vous plonger dans la saison froide en vous servant de la soupe, mais c'est la faute de Lavande… Et de mon dentiste aussi, puisque j'ai dû me rabattre sur de la nourriture liquide conséquence de l'anestésie super puissante que j'ai subien pas besoin de vous faire de dessin j'imagine, mais parler m'étant déjà dificile, mastiquer je n'en parle même pas… Voilà, je me suis dédouanée de mes responsabilités sur quelqu'un d'autre, maintenant je peux donc savourer et peut être même vous faire aimer ce velouté sans complexe. Il me restait un demi céleri rave depuis la réalisation du céleri rémoulade revisité sans mayonnaise, ainsi que la moitié d'un petit choux blanc. J'aurais bien fait une soupe avec plein de légumes en respectant ainsi les recommandations du Plan National Nutrition Santé, mais le marché n'étant que demain, je dois avouer que je ne disposais que de mes deux moitiés… après tout on réalise bien des veloutés tout simples de céleris, pourquoi ne pas agrémenter celui-ci d'un peu de choux…? J'espère que cette recette aura le mérite d'être plus originale que le céleri rémoulade, puisque cette préparation semble particulièrement à la mode ces jours-ci dans la blogosphère, je me demande vraiment pourquoi…? On peut d'ailleurs retrouver différentes variations autour céleri rémoulade entre autre chez Eryn, et chez Tiuscha et la semaine prochaine dans le récapitulatif de Lavande qui a également proposé sa version de ce plat
  • La moitié d'un céleri rave
  • La moitié d'un chou blanc
  • 1 pincée de piment d'Espelette
  • un peu de sel (le céleri en contient naturellement)
Émincer le céleri et le chou grossièrement et placer les morceaux dans une grande casserole. Couvrir d'eau, porter à ébullition et laisser cuire jusqu'à ce que le choux soit tendre. Mixer avec le liquide de cuisson, au besoin rajouter quelques louches d'eau. Assaisonner et déguster bien chaud…

mercredi 17 octobre 2007

Le céleri rémoulade, c'est bon, mais sans mayonnaise


Je vous l'ai déjà dit dans ma recette de coleslaw, je n'aime pas la mayonnaise. Mais par contre s'il est préparé par mes soins, j'aime beaucoup le céleri rave traditionnellement servis dans les cantines aux enfants sous une quantité incroyable de mayonnaise, à croire qu'on cherche à préparer les jeunes générations à détester les légumes ou à les rendre accroc au gras…? Quoiqu'il en soit, Lavande nous ayant demandé de travailler sur le céleri rave, j'ai décidé de présenter ma version du classique céleri rémoulade, goûtez, vous ne serez pas déçus.
  • la moitié d'un céleri rave
  • 1 yaourt brassé
  • 1 c. à s. de moutarde
  • 3 c. à s. de vinaigre de cidre
  • sel, poivre
Râpé finement le céleri rave. Mélanger le yaourt avec la moutarde et le vinaigre. Assaisonner et mélanger avec les crudités.
Il ne reste plus qu'à faire le test sur l'homme…

Pizza aux champignons et aux oignons rouges

Contrairement aux apparences, je ne fais pas que des pizzas aux aubergines… Ainsi, après la pizza grecque et la pizza aux aubergines grillées, voici la pizza aux champignons. Mais une simple pizza aux champignons c'est vraiment trop banal me direz vous, et vous avez raison. C'est pourquoi afin d'ajouter un peu de piquant à ce plat tout à fait "conford food", j'ai ajouter un gros oignon rouge, vraiment très gros puisqu'il égale la taille de mon poing fermé!
Pour la pâte, j'ai fait la pâte épaisse au levain, parce que l'homme a semblé la préférer à la pâte fine.

Pour la garniture:
  • 450 g de champignons de paris surgelés
  • 1 gros oignons rouge
  • du coulis de tomate au basilic
  • fromage fraîchement râpé
Faire revenir l'oignon émincé dans un peu d'huile, et laisser compoter sur feu doux pendant 20 minutes. Dans une autre poêle, faire revenir les champignons en vidant régulièrement l'eau de végétation. Lorsqu'ils commencent à griller, ajouter du sel et du poivre, et retirer du feu. Mélanger les oignons et les champignons et réserver. Étaler la pâte en un disque de 26 cm de diamètre. Répartir le coulis de tomate sur la pâte en gardant 1 cm de bord propre. Recouvrir le coulis de la préparation de légumes et enfin, saupoudrer de fromage râpé. Cuire 17 minutes à 230 C°.
L'homme a beaucoup aimé cette pizza, il en a d'ailleurs repris une part…

mardi 16 octobre 2007

Cake aux noix et aux oranges confites


Ce cake est délicieux, et il ne nécessite que peu d'ingrédients. Il présente de plus l'avantage d'être très peu sucré, et l'utilisation de la crème d'amande le rend à la fois onctueux, sans être lourd. Bref, il n'a vraiment que des avantages…
  • 2 cup de farine (T80 et T65)
  • 2 c. à s. de sucre complet brun
  • 1 cup de noix
  • une dizaine de zestes d'oranges confites
  • 1 oeuf
  • 1 sachet de levure
  • une pincée de sel
  • 1 cup de crème d'amande
Mélanger la farine avec la levure, le sel et le sucre. Ajouter l'oeuf et la crème de d'amande. On obtient une pâte très légère, assez fluide. Incorporer les cerneaux de noix, puis les zestes d'oranges coupés en cubes. Verser la préparation dans un moule à cake chemisé et cuire à 180 C° pendant 40 minutes. Un pic en bois planté dans le cake doit ressortir sec. Laisser refroidir sur une grille…
Les zestes d'orange apportent beaucoup à ce cake en le sucrant légèrement tout en donnant une touche de subtilité très agréable en bouche.

Yaourts belges

En vérité, ce yaourt n'est pas vraiment belge puisque je n'ai pas utilisé du sirop de Liège, mais un concentré de fruits à base de pommes et de poires biologiques trouvé un jour dans l'une de mes expéditions dans le XVè arrondissement à La Vie Claire. En soit, c'est la même chose sauf qu'il n'y a pas le label "belge".
Réalisation toujours aussi facile sauf si comme moi, vous renversez la moitié du paquet de lait en poudre par terre… Voici donc une recette rapide à réaliser si on excepte le temps de nettoyage du sol avec un homme agité derrière qui hurle que 20h30 c'est trop tard pour nettoyer à l'aide de l'aspirateur…
  • 1 litre de lait écrémé
  • 2 c. à c. de concentré pomme/poire
  • 3 c. à s. de lait en poudre bio
  • 1 yaourt de brebis nature
Mixer énergiquement le concentré de fruits avec 20 cl de lait, le yaourt et le lait en poudre, enfin ce qu'il vous reste… Ajouter le reste du lait et battre doucement. Verser dans les pots et faire étuver 10 heures en yaourtière. Entreposer au frais 4 heures avant de déguster.

lundi 15 octobre 2007

Blog action day en faveur de l'écologie

J'en entends déjà ricaner derrière mon dos et me traiter de "bobo", suivez tous mon regard vers l'homme… Pour être plus sérieux, et malgré les critiques de mon cher et tendre, la question de l'écologie devient de plus en plus récurrente dans notre quotidien maintenant que les effets néfastes du réchauffement se font sentir. Je ne souhaite surtout pas m'ériger en exemple, mais voici déjà ce que j'essaie de faire au quotidien pour faire changer les choses.
  1. Je ne prends plus de sacs en plastiques dans les magasins, j'ai toujours un cabas plié dans mon sac à main, et pour les grosses courses j'ai un chariot à roulettes pliant (très pratique pour les petits appartements parisiens)
  2. Je coupe l'eau de la douche lorsque je me savonne, et ma douche ne dure que 5 minutes montre en main…!
  3. J'éteins la lumière lorsque je ne me trouve pas dans une pièce
  4. J'utilise des ampoules basse consommation
  5. Je met des plantes à mes fenêtres et dans mon appartement, c'est bon pour le moral, et ça renouvelle l'oxygène
  6. Je ne bois pas d'eau en bouteille, mais comme l'eau de Paris demeure assez mauvaise, je bois de l'eau filtrée par ma superbe carafe Brita
  7. Je n'achète que des légumes et fruits de saison, si possible à des exploitants locaux
  8. Mes farines sont toutes bios (mon levain aussi par là même), ainsi mon pain que je réalise moi même est sans pesticides
  9. Je privilégie les transports en communs
  10. Je lave mon linge avec des noix de lavages
  11. Mes autres produits ménagers sont tous conditionnés en gros paquets et achetés en boutique bio, avec un impact réduit sur l'environnement.
  12. Vous ne trouverez pas non plus d'aérosol chez moi, que ce soit pour les insectes ou les toilettes. Quand on voit dans quel état cela me met, je suis en effet sûr que les nuisibles sont éradiqués mais moi avec, ainsi que bien d'autre choses…
  13. J'aère tous les jours mon intérieur, en prenant soin l'hiver de couper le chauffage avant, ce dernier n'étant allumé que le plus tard possible…
  14. Je ne mange pas de viande et en ce qui concerne le poisson, je le choisi bio de préférence et surtout je prends garde à ne pas acheter des espèces menacées. De même mes oeufs, s'ils ne sont certes pas étiquetés bio, sont achetés directement sur le marché et sont des oeufs pondus par des poules élevées en plein air. Mon marchand récupère de plus chaque semaine les boîtes vides.
  15. Dans un autre ordre d'idée, mais qui finalement rejoint une volonté de vivre différemment, je ne prends pas les ascenseurs ni les escaliers roulants. Tant que je peux marcher et monter les étages à pieds, je le fais, on verra lorsque je serais âgée. Ça ne change peut être pas grand chose pour la planète, mais je demeure ainsi en meilleure santé, tout comme lorsque je prends la peine de réfléchir à ce que je mange ou à ce que je vaporise chez moi. Puis, je suis sûre que personne ne niera le fait qu'au moins j'ai la jambe ferme…!
Je pense que c'est à peu près tout, mais on peut toujours mieux faire, et ma démarche en faveur de l'environnement ne cesse de devenir plus exigeante au fur et à mesure des semaines. Je pense qu'il y va de la santé de notre planète, de notre propre santé ainsi que de celle des générations futures. Comme on peut toujours faire mieux, je vous conseille fortement la lecture de ce petit ouvrage: La Boîte à idées de l'écocitoyen en Île de France qui est certes destiné aux franciliens, mais qui regorge de trucs et astuces pour consommer mieux, et être plus réfléchis dans nos actes, sans que la vie ne devienne un enfer pour nous et surtout pour notre entourage…

Pain complet au romarin


Même si la farine T65 n'est pas la plus blanche des farines, elle s'en approche malgré tout pas mal. Je trouve que je consomme trop de pain blanc ces derniers temps, j'ai donc décidé de remédier à cela en faisant un pain 100 % complet. Bon, je n'ai pas non plus utilisé la farine la plus complète, mais déjà avec de la 110, je pense être en bonne voie… Enfin, il me restait à trouver comment égailler un peu ce pain, au risque de me frotter aux foudres de l'homme. Ne voulant pas non plus trop charger ce pain à vocation "santé", j'avais décidé de mettre du fenouil, mais en attrapant le paquet de farine le sachet de romarin m'est tombé dessus, et ce fût la révélation. Avec ce pain, je prolonge un peu la sensation de l'été et des salades rafraîchissantes dégustées au chant des cigales…
  • 500 g de T110
  • 1/2 c. à c. de levure SAF-Instant
  • 250 g de levain liquide
  • 2 c. à c. de sel
  • 2 bonnes pincées de romarin
  • 280 g d'eau tiède
Mélanger la farine avec la levure et le sel. Ajouter le levain et commencer le pétrissage. Incorporer progressivement l'eau et ajouter le romarin au cours du pétrissage. Lorsque la pâte est souple et homogène, laisser lever au chaud 1h30. Rompre la pâte et former une boule de pain. Placer le pain formé dans la cocotte en fonte, couvrir et placer au frais pour 12 heures. Le lendemain, enfourner à froid dans un four réglé sur 240 C°. Cuire 30 minutes puis découvrir la cocotte, baisser le four à 220 C° et poursuivre la cuisson 15 minutes. Laisser refroidir sur une grille.

dimanche 14 octobre 2007

Une photo qui fasse saliver?

Pour le jeu organisé par Mes tables de fêtes, j'ai dû me replonger dans mes archives de blog et trouver ma plus jolie photographie. Je dois dire que la tâche n'a pas été très facile, puisque lors du commencement de mon aventure bloguesque, j'avais encore beaucoup de difficultés à faire des choses un tantinet nettes, puis je me suis perfectionnée avec un peu de pratique.
A partir de là, j'ai dû choisir non pas une photo que je trouve belle en soi, mais une photo qui fasse saliver. Ainsi j'avais certes un coup de coeur pour ma version revisitée des petit pois/carottes, mais je ne pense pas que les gens salivent vraiment devant des légumes, il n'y a que moi pour faire ce genre de chose étrange…
Mon choix s'est donc porté sur ma petite crème brûlée accompagnée de sa cuiller, toute prête à être dévorée…! J'espère qu'elle vous plaira autant qu'elle nous a plu, esthétiquement mais aussi gustativement.
Rincez vous l'oeil, ça ne fait pas grossir…;-)

Tarte au citron et aux amandes surmontée d'une meringue…

Je ne sais plus si je vous ai déjà dit que l'homme adore le citron, mais vraiment beaucoup beaucoup. Nous avons habité un bref instant dans le XIIIè arrondissement de Paris, où se trouvait un charmant café/restaurant qui s'est trouvé être notre cantine le temps que nous emménagions pour de vrai dans notre chez nous bien plus à l'Est. Nous ne pouvions en effet pas déballer nos cartons ni véritablement nous installer donc, il était difficile de faire autre chose que des pâtes et des salades de tomates, ça tombait bien on était en plein dans la saison… Nous allions donc nous restaurer au café en bas de la rue, joliment nommé l'Alouette. Entre autres salades et plats du jour, il y avait une fabuleuse tarte au citron meringuée dont je cherche depuis à reproduire la subtilité, l'homme me faisant régulièrement comprendre que mes tartes sont certes bonnes, mais malgré tout pas à la hauteur… Comme nous retournons souvent dans le XIIIè pour déguster cette tarte, j'ai pu au fil des dégustations discerner la présence d'amandes dans l'appareil au citron, je m'essaie donc à différents dosages, et différents meringages. Voici un de mes derniers essais, j'espère qu'il sera concluant, parce que l'homme m'a confié en avoir assez du citron, grgrgrgr…

Pour la pâte:
  • 180 g de farine T55
  • 3 c. à s. d'huile de colza
  • 100 ml d'eau
Sabler la farine avec l'huile et ajouter juste assez d'eau pour former une boule. Étaler la pâte et foncer un moule avec. Piquer le fond de pâte avec une fourchette et verser la garniture.

Pour la garniture:
  • le zeste d'un citron
  • 200 g de lait
  • 1 jaune d'oeuf
  • 1 oeuf entier
  • 2 blancs d'oeuf
  • 30 g + 100 g + 2 c. à s. de sucre
  • 3 c. à c. de crème de riz
  • 125 g de crème liquide
  • 100 g d'amandes en poudre
  • 4 c. à s. de jus de citron
  • quelques amandes effilées
Râper le zeste du citron dans le lait et porter à ébullition. Battre le jaune d'oeuf avec 30 g de sucre et ajouter 1 c. à c. de crème de riz. Verser le lait bouillant et reporter sur le feu jusqu'à épaississement. Laisser tiédir et ajouter le jus de citron. Mélanger la crème avec les 100 g de sucre et l'oeuf entier. Ajouter les amandes et les 2 c. à c. restantes de crème de riz. Mélanger avec la préparation précédente et verser sur le fond de pâte. Cuire à 200 C° pendant 20 minutes. Porter aune casserole d'eau à frémissement et placer dessus un saladier contenant les blancs d'oeufs et 2 c. à s. de sucre. Battre au fouet pour faire chauffer le mélange et continuer de battre pour le refroidir. Répartir cette meringue sur la tarte, disperser quelques amandes effilées, et cuire à 180 C° pendant 10/15 minutes. Laisser refroidir.

L'homme a trouvé que la pâte n'était pas la même qu'à l'Alouette, c'est bien normal puisque je n'utilise pas de beurre. Pour le reste, il l'a trouvé excellente, très légère en bouche, pas écoeurante comme parfois, mais je n'ai toujours pas le truc. Peut être que je devrais me faire embaucher là-bas comme serveuse, ainsi je découvrirais leur secret…?
Dans le fond, je pense que le grand secret de cette tarte est la quantité importante de beurre, et donc que je ne l'égalerais jamais bien que mes tartes, et j'insiste sur ce point, soient tout à fait délicieuses.
En fait ce n'est pas grave, comme ça je peux profiter occasionnellement de cette gourmandise, et le fait de ne pas en connaître le secret, c'est cela qui la rend si agréable à manger, non?

vendredi 12 octobre 2007

Aubergine confite au shoyu et au miel

Une idée toute simple de Elle: des aubergines cuites au four pendant très longtemps. Idée à garder dans les tablettes car ces aubergines se dégustent aussi bien chaudes que froides, en accompagnement d'un plat, ou enroulées sur un pic en bois pour l'apéritif. J'ai seulement garder l'idée du magazine pour la cuisson, pour le reste j'ai laissé aller mon imagination…
  • 2 aubergines
  • 2 c. à s. de shoyu
  • 1 c. à s. de miel de tilleul
  • les jus d'un citron
  • sel, poivre
Laver les aubergines et les couper dans la longueur en tranches épaisses d'un centimètre. Placer les tranches d'aubergine sur une plaque et assaisonner. Verser la sauce de soja, le citron et le miel. Enfourner 10 minutes à 180 C°, puis baisser à 150 C°. Poursuivre la cuisson 1 h/1h30.

Wok de poivrons pour accompagner mes jiao zi


Bien que mes raviolis chinois ou jiao zi, soient végétariens et donc plein de légumes, psychologiquement ce n'est pas tout à fait pareil. D'ailleurs une tarte salée aux légumes est souvent accompagnée d'une salade, je pense qu'une portion de végétaux servis à part d'un plat complet végétarien apporte une petite note de fraîcheur, et rompt également avec la monotonie d'un plat unique donnant alors l'impression d'un repas plus fastueux.
Seul bémol à ce wok de poivrons dont la recette provient toujours du même ouvrage de HUShao Beï: mes poivrons! Je m'explique, j'ai acheté l'autre jour au marché un poivron jaune et deux jolis petits poivrons de couleur noire, super fashion, non? Et bien mes poivrons noirs sont devenus tout verts à la cuisson, conclusion ils auraient été plus fashion en salade, leçon à retenir pour la prochaine fois.
  • 250 g de poivrons épépinés et coupés en lamelles
  • 1 oignon
  • 1 c. à s. de vinaigre de riz
  • 12 cl de bouillon
  • 6 cl d'eau
  • 1 c. à c. d'arrow root
  • 2 c. à s. de pulpe de tomate
  • un soupçon d'huile de sésame
  • 1 c. à s. d'huile de colza
  • ciboulette ciselée
Émincer l'oignon et le faire revenir dans le wok chaud et huilé. Ajouter les poivrons en lamelles et faire suer quelques secondes en remuant tout les temps. Ajouter le bouillon en trois ou quatre fois, puis la pulpe de tomate. Diluer l'arrow root dans l'eau et verser dans le wok. Laisser épaissir et ajouter la ciboulette et l'huile de sésame. Voilà, c'est tout, ce plat se réalise très rapidement grâce au wok, un instrument dont j'aurais vraiment eu tord de me passer plus longtemps, surtout au prix qu'il m'a coûté: 3,99 € chez Ikéa!
J'ai ajouter en fin de cuisson quelques vermicelles de soja à la sauce, ce sera plus amusant à manger ainsi et cela fait une texture supplémentaire à découvrir sous le croquant des poivrons cuits au wok…

Compotée de pommes au cidre dans un yaourt

Je crois pour l'instant avoir écoulé toutes mes idées originales de yaourts, je me suis donc plongée dans le livre de Murielle pour en trouver de nouvelles, et je dois dire qu'après avoir résisté plusieurs semaines à l'appel de la recette de la page 76, j'ai craqué. J'avais de plus quelques pommes un peu trop abîmées pour être consommées tel quel, ainsi qu'un fond de cidre, toujours la même bouteille, je vous promet elle est bientôt finie…

Pour la compotée:
  • 2 grosses pomme reinette grises
  • 4 c. à s. de cidre brut
Couper les pommes lavées et épluchées en morceaux moyens. Placer les pommes dans une casserole avec le cidre et porter à ébullition avant de baisser le feu pour laisser compoter. Écraser grossièrement en court de cuisson avec une cuiller. Pour ma part j'ai laissé volontairement des morceaux puisqu'il s'agit d'une compotée et non d'une compote, en plus un peu de croquant dans un yaourt, c'est super miam!

Pour les yaourts:
  • 1 litre de lait
  • 1 yaourt de brebis
  • 3 c. à s. de lait en poudre bio
  • 8 c. à s. de compotée de pommes au cidre
Répartir la compotée de pommes dans les pots. Mélanger le lait avec le yaourt et le lait en poudre et verser dans les pots. Faire étuver 10 heures an yaourtière, puis réserver au frais au moins 4 heures.
Moi, tout ce cidre ça m'a donné envie de crêpes, je vais en racheter une bouteille au marché samedi je crois…

Raviolis chinois


Cette recette est extraite d'un ouvrage passionnant édité chez La Plage: Recettes végétariennes de Chine. Il n'y a pas de photos, mais on imagine fort bien les résultats qui sont de plus décrits par l'auteur. On peut même réaliser son seïtan, je pense me lancer dans l'aventure mais avant cela, je m'efforcerais de consommer le dit seïtan autrement qu'en "steak" ou mijotés de la marque Lima.
La réalisation de la pâte à raviolis est très simple à condition de ne pas faire comme moi qui ai divisé les proportions par deux, sauf pour l'eau. Forcément, lorsque je m'en suis rendu compte, il était trop tard, et j'ai dû rajouter pas mal de farine. Les mathématiques n'ont jamais été mon fort, je le confesse mais sans la moindre culpabilité, j'ai fait des études littéraires par vocation et non pas par dépit et j'en suis très fière, en bref évitez de dire devant moi que le bac Littéraire c'est pour les ratés…!
  • 150 g de farine T55
  • 75 g d'eau (PAS 150!!!)
  • une pincée de sel
Mélanger la farine et le sel, et ajouter en une seule fois la moitié de l'eau, c'est à dire environs 32 g. Lorsque la pâte est rassemblée ajouter le reste de l'eau, cuillerée par cuillerée en attendant toujours que le liquide soit bien absorber entre chaque ajout. Laisser reposer 30 minutes sous un torchon. Former un cylindre de pâte et couper des morceaux fins, étaler finement au rouleau chaque disque. Les raviolis sont prêts à êter garnis.

Pour la garniture:
  • 1 carotte
  • 100 g de tofu (épicé dans mon cas)
  • 1 c. à c. d'arrow root
  • 1 c. à c. de vinaigre de riz
  • 2 champignons noirs réhydratés
  • 1 noisette de gingembre
  • une c. à c. de sauce soja (shoyou)
Hacher tous les éléments de la garniture ensemble et déposer en une petite quantité au coeur de chaque cercle de pâte à raviolis. Fermer en demi lune et réserver.
Faire cuire les raviolis dans de l'eau bouillante pendant 5 minutes. A partir de là, on peux soit les consommer tel quel ou les faire revenir au wok. J'ai choisi le wok pour une simple raison, c'est mon nouveau joujou… Faire chauffer le wok avec une petite cuiller d'huile de sésame et faire revenir quelques minutes les raviolis en les retournant. Servir avec une sauce à l'ail.

Pour la sauce:
  • 1 c. à s. de tamari
  • 1 c. à s. d'eau
  • 1 c. à s. de vinaigre de riz
  • 1/2 gousse d'ail émincée
  • 1/2 c. à s. d'huile de sésame
  • une pincée de piment
Mélanger tous les ingrédients et servir avec les jiao zi chauds.

Brioche à bosses roulée au pain d'épices


Je n'ai toujours pas de moule à kugelhopf, mais par contre j'ai un livre avec une superbe recette de kugelhopf au pain d'épices. J'ai donc décidé que le fait de ne pas avoir de moule adapté n'était pas une bonne raison pour ne pas faire cette brioche que j'ai finalement formé en brioche longue à trois bosses.
Pour la base de la brioche, j'avoue ne pas avoir suivie la recette du livre puisque j'ai pris une de mes bases habituelles, mais par contre pour la masse au pain d'épices, j'ai tout respecté…

Pour la pâte à brioche:
  • 350 g de T55
  • 30 g de sucre complet brun (pour rester dans l'esprit)
  • 1 bouchon de rhum brun
  • 1 c. à c. de levure SAF-Instant
  • 1 oeuf
  • 100 g de compote pomme/coing
  • 2 c. à c. de beurre doux
  • 100 g de lait
  • 1 poignée de raisins secs
Mélanger la farine avec la levure et le sucre. Ajouter l'oeuf, la compote, le beurre mou et le rhum. Pétrir en incorporant le lait tiède. Lorsque la pâte a une bonne consistance, ajouter les raisins. Laisser lever 1h30 au chaud. Pendant ce temps, préparer la garniture.

Pour la garniture:
  • 100 g de pain d'épices rassis
  • 1 jaune d'oeuf
  • 30 g de crème liquide
Réduire la pain d'épices en chapelure avec le mixer, puis ajouter le jaune d'oeuf et la crème. On obtient une masse assez épaisse. Mettre de côté jusqu'à utilisation.
Lorsque la pâte a doublé de volume, dégazer et étaler la en un grand rectangle. Répartir sur les 2/3 la masse de pain d'épices et rouler. Fermer en rectangle, puis étaler à nouveau. Former une boule de pâte et couper en trois parts inégales: une grosse et deux moyennes. Placer la plus grosse part de pâte au centre d'un moule à cake, puis les deux autres parts de part et d'autre. Laisser lever 45 minutes. Passer un peu de lait sur la brioche et cuire 30 minutes à 180 C°. Passer un peu de beurre fondu sur la brioche, puis saupoudrer d'un peu de sucre à la cannelle dès la sortie du four.

jeudi 11 octobre 2007

Poulet à la taïwanaise


Ce que j'aime lorsque je vais au magasin bio, c'est que je trouve toujours des tas d'idées de recettes salées ou sucrées. D'abord grâce à la diversité des produits de l'épicerie ou du rayon frais où je découvre toujours un nouveau produit encore non testé, comme par exemple ma dernière trouvaille: le seïtan. En effet, je n'avais encore jamais osé en acheter, et bien c'est chose faite et j'adore, cela fera l'objet d'un prochain billet! Mais il y a aussi souvent des prospectus décrivant tel ou tel produit et qui fournissent des idées de recettes. C'est ainsi qu'en achetant du gingembre j'ai eu un petit livret de recettes dans lequel j'ai trouvé celle du poulet taïwanais.
  • 4 hauts de cuisse de poulet
  • 80 ml de tamari
  • 4 gousse d'ail
  • 1 cm de gingembre
  • (sel), poivre
  • 1 c. à s. de sucre complet blond
  • Farine
  • arrow roots
Passer les morceaux de poulet dans la farine, puis faire dorer à feu vif dans une cocotte en fonte huilée. Ajouter le gingembre haché et les gousses d'ail juste écrasées du plat de la main. Assaisonner et laisser colorer à feu vif en retournant de temps en temps. Lorsque la viande est bien saisie, ajouter le tamari en faisant attention aux projections et le sucre. Baisser le feu et poursuivre la cuisson 30 minutes en couvrant à moitié la cocotte. Si au bout de 30 minutes, la sauce est encore un peu liquide, ajouter une cuiller à café d'arrow roots. Réserver et servir avec du riz glutineux cuit au rice cooker ou à la vapeur. L'homme a aimé mais pour une fois il n'a pas trouvé que cela manquait de sel, grâce à la sauce soja, donc je pense qu'il vaut mieux ne pas rajouter de sel comme je l'ai d'ailleurs fait.

mercredi 10 octobre 2007

Muffins pour adultes

Non ces muffins ne sont pas classés "X", pas la peine d'écarter les enfants, ils sont simplement un peu alcoolisés avec du cidre. En somme très peu puisque le cidre est en soit faiblement alcoolisé, et qu'après cuisson je doute qu'il reste beaucoup de degrés d'alcool dans ces muffins…? Ces muffins m'ont en tout cas réconcilié avec ceux de leur genre, puisque depuis quelque temps je n'obtenais que des choses très biscornues qui avaient parfois du mal à se démouler de mes moules pourtant en silicone. Entre autres avantages, ils en présentent un majeur puisqu'ils m'ont permis d'écouler une bouteille de cidre entamée qui traînait par là. Bien sûr, inutile de préciser qu'ils sont excellents et l'idée originale de cette recette à la fois légère et sans lait revient à Grignote et Barbotine, reine de la châtaigne qui avait pour sa part présenté une recette à base de jus de pomme.

Pour 6 muffins:
  • 195 g de T65
  • 2 c. à c. de levure chimique
  • 1 c. à s. de sucre complet brun
  • 175 g de cidre brut
  • 1 oeuf
  • quelques amandes effilées
  • une pincée de sel
Le petit cratère brun, c'est le sucre complet qui était très humide, garant d'une haute qualité, et qui a donc formé des petits paquets qui ont remonté à la surface pendant la cuisson, vraiment délicieux…

Mélanger dans un premier récipient la farine avec le sucre, le sel et la levure. Dans un second récipient battre l'oeuf avec le cidre. Incorporer le mélange liquide dans le premier récipient et touiller avec une spatule plate, de sorte à laisser plein de grumeaux caractéristiques des muffins. Répartir l'appareil dans 6 moules à muffins et saupoudrer de quelques amandes effilées. Cuire 20 minutes dans un four préchauffé à 190 C°. Laisser refroidir quelques minutes, puis démouler et laisser reposer jusqu'à complet refroidissement, enfin si vous pouvez résister…

Flammekueche végétarienne

Je suis une personne assez fébrile et quand je veux quelque chose c'est tout de suite, de même lorsque j'ai un nouveau livre de cuisine, il me faut vite essayer une recette, qui se trouve en générale suivie de presque toutes les autres, car voyez vous je fais vraiment la plupart des recettes de mes nombreux livres, ils ne servent pas seulement de décoration ou d'inspiration. Comme vous le savez, j'ai reçu un nouvel ouvrage dédié aux mets alsaciens, la plupart des recettes sont sucrées, mais on trouve à la fin quelques recettes salées, dont celle de la tarte flambée ou flammekueche, idéale pour finir mon pot de fromage blanc et mon tofu fumé.

Pour la pâte, j'ai utilisé la recette de la pâte à pizza épaisse au levain liquide.
Pour la garniture:
  • 150 g de fromage blanc
  • 50 g de crème fraîche
  • 1 oeuf
  • 1 oignon en rondelles
  • 100 g de tofu fumé
  • du fromage râpé
  • sel, poivre
  • noix de muscade
Après la levée de la pâte, étaler celle-ci en en un disque de 26 cm de diamètre. Mélanger le fromage blanc avec l'oeuf et la crème, puis assaisonner. Répartir cet appareil sur la pâte et recouvrir d'oignons, de tofu fumé râpé et enfin de fromage. Cuire 12 minutes à 250 C°. Bon appétit!
L'homme n'y a vu que du feu, même froide, il s'est régalé de cette tarte flambée…

Pain de seigle au levain, avec des noix et des raisins

Pour tout vous dire j'aime le pain, quoi vous n'aviez pas remarqué? A une époque, j'étais vraiment très difficile dans mes goûts et lorsque mes parents m'emmenaient au restaurant, il arrivait souvent que je ne mange que du dessert, donc en attendant je mangeais du pain, c'est ainsi je crois que c'est devenu mon aliment préféré. Mais il est un pain qui m'a toujours beaucoup plu, et même si je dois avouer que parfois un bon morceau de pain suivit d'un yaourt et d'une pomme me contenteraient, le pain au noix me satisferait en revanche à lui seul. Malheureusement, on ne peut pas vivre que de pain et de noix, alors avec des raisins je trouve que c'est bien aussi…?
  • 75 g de farine de seigle T130
  • 160 g de T65
  • 190 g de T70
  • 2 c. à c. de sel
  • 1/2 c. à c. de levure SAF-Instant
  • 150 g de levain liquide
  • 240 ml d'eau tiède
  • 2 poignées de noix
  • 2 poignées de raisins
Mélanger les farines avec le sel et la levure. Ajouter le levain et commencer le pétrissage en ajoutant l'eau progressivement. Lorsque la pâte a une bonne consistance, ajouter les noix et les raisins. Laisser lever 2 heures au chaud. Dégazer la pâte et former le pain. Placer le pain dans une cocotte en fonte, couvrir et garder au frais pendant 12 heures. Le lendemain, donner quelques coup de lame sur le dessus du pain et enfourner la cocotte couverte dans le four froid en réglant le thermostat sur 240 C°. Laisser cuire 30 minutes, puis découvrir et poursuivre la cuisson 15 minutes. Laisser refroidir sur une grille.
Ce pain avait une forme quelque peu anarchique puisque n'ayant plus de papier sulfurisé, j'ai dû placer mon pain sur mon tapis en silicone avant de le mettre dans la cocotte. Évidemment, comme vous devez vous en douter, le tapis de silicone ne se plie pas facilement à la forme ovale de ma cocotte, donc, le pain s'est un peu placé où il voulez…

mardi 9 octobre 2007

Délices alsaciens

Il y a des jours où rien ne va, personne ne me contredira sur ce point j'en suis sûre. Vous savez bien ces journées où décidémment on aurait mieux fait de rester couché, évitant ainsi le paquet de farine qui nous tombe dessus, évitant de s'enfermer sur son palier sans sa clef, évitant aussi le discours paternel bien veillant alors qu'on se rend compte qu'on a fait 5 ans d'études pour rien, évitant enfin d'entendre l'homme énumérer toutes les bonnes raisons qu'il y a pour ne pas acheter l'appartement de vos rêves (un sixième étage sans ascenseur, je trouve ça positif pour le coeur moi), bref une journée pas terrible… Mais comme il faut tout de même répondre à certains impératifs, la plupart du temps on choisi d'affronter les choses, et tant pis pour la jolie robe en laine noire recouverte de farine, ça va sûrement lancer une mode…? La journée d'hier avait donc assez mal commencé pour moi, mais en rentrant épuisée à la maison, j'ai vu mon moral remonter en flèche en découvrant un charmant ouvrage consacré aux délices alsaciens: Recettes gourmandes des boulangers d'Alsace.

Le pain aux fruits: une gourmandise de saison

La semaine dernière je me suis rendue accompagnée de l'homme non consentant au salon Vivez Nature à La Vilette. Ce salon qui se tient plusieurs fois dans l'année est assez différent du Salon Marjolaine, ainsi les deux sont selon moi complémentaires, désolée mon chéri ce n'est pas fini les salons…
J'étais déjà allée à ce salon au printemps dernier, mais les réticences de l'homme avaient freiné de nombreux achats. Cette fois, je ne me suis pas laissée faire dans la mesure où je m'étais justement prêtée la veille à la grand messe de l'apple Expo, sorte de foire informatique où toute personne saine d'esprit refuserait d'aller.
Au salon Vivez Nature, on trouve plein de choses pour la maison, pour s'habiller, et bien sûr pour manger. J'ai entre autres choses acheté un délicieux pain aux fruits dont la saveur me rappelle quelque chose mais je ne sais trop quoi, une chose que je mangeais petite et dont l'odeur est tout à fait enivrante, bref j'adore. Dans le prospectus, j'ai vu qu'on pouvait commander ce pain, et je pense que je vais bientôt me lancer parce que l'unique pain aux fruits que j'ai acheté arrive bientôt à sa fin, snif, snif… Ce pain a l'avantage d'être sans oeuf, sans beurre, sans lait, il est uniquement constitué de farine d'épautre et de fruits à plus de 60 %. Entre autres avantages, ce pain se conserve des semaines, mais autant vous dire que chez moi il ne tiendra pas plus de quinze jours.
Ce pain est vendu sous la marque Les produits de la vie qui propose également des chips de pommes que j'ai acheté mais pas encore essayé.

Pain d'hiver


Voici un pain très agréable lorsque les températures commencent à reprendre leurs esprits et donc à baisser puisque, est il utile de le rappeler nous sommes largement entrés dans l'automne. Cette saison, ainsi que l'hiver qui lui succède, nous offre quelques délices de la nature comme des courges en tout genre qui font d'ailleurs l'objet d'un jeu chez Anne, mais également les châtaignes qui ont fait leur entrée cette semaine sur les étals de mon marché. La farine de châtaigne fait partie de mes produits favoris depuis que je l'ai découverte chez Cléa, et heureusement, il n'y a pas de saison pour se régaler de ses saveurs… Nous ne vivons certes pas dans des pays froids, mais malgré tout une petite supplémentation en aliments énergétiques ne peuvent pas faire de mal dans des limites raisonnables, évidemment. Ainsi, j'ai enrichie ce pain à la châtaigne d'amandes et de dés d'abricots bruns secs, mais j'ai aussi ajouté dans un éclair d'inspiration un peu de son de blé, comme ça pour faire plus rustique, et c'est tout à fait délicieux…
  • 150 g de farine de châtaigne
  • 90 g de T65
  • 260 g de T70
  • 2 c. à c. de sel
  • 120 g de levain liquide
  • 1/2 c. à c. de levure SAF-Instant
  • 2 poignées d'amandes
  • 5 gros abricots bruns lavés et essuyés en dés
  • 2 c. à s. de son
  • 280 g d'eau tiède
Mélanger les farines avec le sel et la levure. Ajouter le levain et commencer le pétrissage en incorporant progressivement l'eau tiède. En cours de pétrissage ajouter le son et ajuster le dosage de l'eau en fonction de la consistance de la pâte. Une fois que celle-ci est à la fois souple et non collante, ajouter les amandes et les abricots en dés. Laisser lever 1h30 au chaud. Rompre la pâte et former une boule de pain. Placer dans une cocotte en fonte chemisée de papier sulfurisé, couvrir et laisser lever au frais pendant 12h. Une fois ce temps écoulé, placer la cocotte au four non préchauffé et régler le thermostat sur 240 C°. Cuire pendant 30 minutes, puis découvrir, baisser la température à 220 C° et poursuivre la cuisson 15 minutes. Laisser refroidir le pain sur une grille.

dimanche 7 octobre 2007

Yaourts à la compote de coing pour Lavande

Tous les rédacteurs et rédactrices de blogs culinaires se sont maintenant habitués aux semaines thématiques autour des légumes et des fruits organisées par Lavande, il n'y a donc pas à vous expliquer d'où m'est venue l'inspiration pour ces yaourts. Cette semaine, c'est en effet autour du coing que nous devons mobiliser notre imagination.

Pour 8 pots de yaourts
  • 1 litre de lait
  • 200 g de compote coing
  • 1 yaourt nature
  • 3 c. à s. de lait en poudre bio
Répartir la compote au fond des pots de yaourts. Mélanger le lait, le yaourt et le lait en poudre, puis verser dans les pots remplis de compote. Faire étuver 10 heures en yaourtière et placer au frais 4 heure avant de déguster.
Maintenant, il n'y a plus qu'à remercier Lavande d'avoir ouvert mes perspectives sur le coing que je limitais sans raison aux pâtes de fruit et à la gelée.

Cake aux trois saveurs


C'est toujours agréable de déguster un bon gâteau avec un thé ou un chocolat chaud le dimanche après midi, même s'il fait beau comme aujourd'hui, et que l'automne semble ne pas vraiment vouloir s'installer. Ces incertitudes météorologiques sont je trouve assez pénibles; non pas que j'aime le froid, bien au contraire, mais j'aime les saisons franches et nettes. Ainsi, n'ayant déjà pas eu de véritable hiver l'année dernière et encore moins d'été, j'aimerais bien que monsieur le ciel s'en tienne aux classiques de saison: pluie, vent et températures à la baisse, j'ai des tenues hivernales à inaugurer moi…! Sans compter que les matinées restent malgré tout très fraîches, nécessitant pull et manteaux, au contraire des après midi, ce qui entraîne des habillages/déshabillages incessants et qui au final me fatiguent et m'enrhument.
Tout ça pour dire que j'avais bien besoin non pas d'un simple, ni d'un double réconfort savoureux au coin du feu (en rêve car je n'ai pas de cheminée…), mais d'un triple réconfort que ce quatre quarts allégé a très bien su m'apporter.

Pour un triple moment de douceur:
  • 200 g de ricotta
  • 200 g d'oeufs (3)
  • 200 g de farine
  • 90 g de sucre blond
  • 1 sachet de levure chimique
  • 1 c. à c. d'extrait de café
  • 3 c. à c. de chocolat en poudre non sucré
  • 1 c. à c. de vanille en poudre
Mélanger la ricotta avec 1 oeuf entier et le jaune des deux autres oeufs. Ajouter alors la farine mélangée à la levure. Le mélange est très sec, mais se liquéfiera avec l'ajout des blancs en neige. Monter les 2 blancs d'oeufs restant en neige avec le sucre et incorporer délicatement au premier appareil. Séparer la pâte en trois parts égales. Dans l'une incorporer le cacao, dans la deuxième l'extrait de café et dans la troisième la vanille. Chemiser un moule à cake de papier sulfurisé et verser successivement les trois couches de pâte en commençant par celle au café, puis à la vanille et enfin celle au chocolat. Cuire 40 minutes à 200 C° en couvrant si le dessus dore trop vite. Laisser refroidir avant de couper en parts de bonheur…

vendredi 5 octobre 2007

Kugelhopf à ma façon, parce que je n'ai pas de moule à kugelhopf


Oser faire un kugelhopf sans le moule adéquat je sais c'est une honte, c'est un scandale, mais que voulez vous on fait avec ce qu'on a. Si en plus j'avoue qu'il n'y a qu'une malheureuse cuiller à soupe de beurre dans ma brioche, les puristes vont me pendre haut et court, mais tant pis je prends le risque. Il faut bien que j'occupe mes journées, car voyez vous je suis ce que j'ai bien nommé selon une amie "une étudiante au chômage"… Non que je ne veuille pas travailler, mais personne ne veux de moi dans le milieu universitaire… Bref, je m'occupe ça m'empêche de perdre la tête, quoique c'est pas un oiseau qui vole dans ma cuisine?
  • 500 g de T65
  • 50 g de sucre
  • 80 g de levain liquide
  • 14 g de levure fraîche
  • 1 c. à s. de beurre
  • 120 ml de lait tiède
  • 2 oeufs
  • 100 g de compote pomme/poire
  • raisins blond et bruns
  • 10 bâtons d'oranges confites en dès
  • quelques amandes entières
Mélanger la farine avec le sucre et le sel. Dissoudre la levure dans un peu de lait tiède et placer celle-ci ainsi que le levain avec la farine avant de commencer le pétrissage. Ajouter les oeufs et la compote, puis le reste du lait. Lorsque la pâte est arrivée à bonne consistance, ajouter le beurre, puis pétrir longtemps pour donner de la force à la pâte. Ajouter les raisins et les oranges. Laisser lever 2 heures au chaud. Rompre la pâte et former une belle boule bien régulière. Enfoncer violemment votre poing au centre de la boule de pâte (ça défoule, c'est positif finalement tout ça…) pour faire un trou qui doit être agrandi le plus régulièrement possible sans déchirer la pâte. Disposer au fond d'un moule en couronne, une raynure sur deux une amande entière et déposer dans le moule la couronne de brioche. Laisser lever 45 minutes au chaud. Passer un peu de lait sur la pâte et cuire à 170 C° pendant 30 minutes. Laisser refroidir et déguster au petit déjeuner alors que le soleil n'est pas encore levé, c'est presque l'hiver alsacien finalement…?