mardi 29 juillet 2008

Jus du week end

Après un week end mouvementé, il faut savoir se ressourcer un peu. Pour cela, rien de mieux qu'un jus de fruit frais. Justement, ça tombe bien, je viens de faire les courses, ce qui n'était pas arrivé depuis trop longtemps et mes placards débordent à nouveau: plus d'excuse pour des repas-grignotages de fromage, pain, noix en tout genre et fruits frais (ça je ne peux m'en passer)! 
  • 1 pomme
  • 1/4 de petite pastèque
Centrifuger la chair de la pastèque et la pomme lavée et coupée en 8. Verser dans deux verres, décorer d'un morceau de pastèque et servir aussitôt. 

lundi 28 juillet 2008

Parce qu'on ne peut pas plaire à tout le monde… Une brioche!


Je suis souvent la première à dire que la cuisine est le meilleur moyen de faire plaisir aux gens. En général c'est mon objectif premier, allant parfois jusqu'à m'oublier. Malheureusement, on ne peut pas plaire à tout le monde, certains, aiment qu'il y ait beaucoup de ça, d'autres moins de ceci... Satisfaire tout le monde peut parfois relever du défi intellectuel (j'ai une mémoire d'éléphant, je sais exactement qui aime quoi et qui n'aime pas quoi...).
Aussi pour une fois, j'ai décidé d'oublier les attentes des uns et des autres et j'ai cuisiné pour moi, ça faisait longtemps, ça m'a fait du bien, un peu d'égoïsme peut parfois être salvateur, maintenant, me voilà d'attaque pour reprendre en considération les goûts et dégoûts des uns et des autres! 
Pour un kougelhopf avec juste ce qu'il faut de raisins à mon goût: 
  • 500 g de farine
  • 120 g de levain
  • 3 poignées de raisins secs
  • 1 bouchon de kirsch
  • 180 ml de lait
  • 100 g de beurre
  • 2 œufs
  • 50 g de sucre
  • 1 pincée de sel
Mélanger la farine avec le sel, le sucre. Ajouter le levain, les œufs et pétrir en ajoutant le kirsch et le lait. Incorporer le beurre (pas le pain, merci Flo) par petites quantités et ajouter en dernier les raisins. Laisser lever 6 heures.
Beurrer un moule répartir les amandes dans les cannelures et placer la pâte à brioche. Laisser lever 2 heures. Cuire à 180°C pendant 40 minutes.

vendredi 25 juillet 2008

Ça faisait longtemps: des cookies!

Parfois on n'a pas d'inspiration pour faire les repas quotidiens, ni même pour acheter quelque chose à manger, alors pour faire du facultatif, c'est dire des gourmandises superflues, ce n'est pas l'originalité qui gagne. Mais ça peut faire du bien aussi de refaire des recettes maintes fois réalisées, ça permet de les redécouvrir et finalement de découvrir de nouvelles possibilités et variations...
Des cookies tout chocolat, je n'en avais jamais fait, comme quoi, on n'a jamais fait le tour des choses...
  • 220 g de farine
  • 110 g de beurre
  • 150 g de sucre complet
  • 1 œuf
  • 4 poignées de pépites de chocolat au lait
  • 3 poignées de noix de pécan
  • 3 c. à s. de chocolat en poudre
  • 1 c. à c. de bicarbonate
  • 1 pincée de sel
Battre en crème le beurre et le sucre. Ajouter l'œuf et le cacao. Mélanger la farine avec le bicarbonate, le sel et ajouter au mélanger de beurre. Ajouter le pépites de chocolat et les noix de pécan. Façonner des boules avant de les aplatir sur la plaque recouverte de papier cuisson. Cuire à 170°C pendant 13 minutes (je suis très précise!). Laisser refroidir complètement (ça c'est la théorie...).
Après en avoir mangé suffisamment pour son compte, le mieux est encore d'en faire profiter les collègues, ça donne tout de suite un air de vacances au bureau!


mercredi 23 juillet 2008

Petit tour chez Roberta


"Roberta est toute petite et dans ses yeux noisettes, j'ai vu tout de suite comme une odeur de fête. Roberta a 82 ans, Roberta a 3 enfants, ils pourraient être mes parents, parfois j'y pense de temps en temps,
Ma Roberta a une robe
Qui trébuche jusqu'au chevilles
Et puis accroché à un lobe, une petite croix qui brille…"
(Cali, Roberta, 2005)

De gauche à droite: la mozzarella fumée: la fumicata, la burrata (un délice), et le trieccia (j'avoue avoir un faible pour celle-ci)

Vous l'aurez compris sans vivre dans le passé, je suis quelqu'un de nostalgique. Cette chanson me fait étrangement penser à ma grand mère qui ne s'appelait pas Roberta…
Je ne viens pourtant pas vous parler d'elle, mais de Roberta, oui je sais , ce n'est pas simple… Roberta, c'est la belle mère de Bénédicte qui m'a accueilli dans son bar à mozzarella.
Une véritable découverte! Depuis un article lu dans Elle à Table ou Elle, j'y pensais, mais je ne trouvais pas le temps. Heureusement, le travail m'a amené à rencontrer Bénédicte. J'ai quand même de sacrées compensations! Je n'ai pas été très présente ces dernières semaines Du côté de chez Willow, mais je n'ai pas chômé pour autant... La preuve, j'ai dégusté et appris à aprécier plein de nouvelles choses, de la mozzarella entre autres...
Bénédicte m'a donc fait découvrir ses produits, tous plus surprenants les uns que les autres, tous d'une grande qualité et je peux vous assurer que je ne pourrais plus jamais acheter de la mozzarella en sachet au supermarché!
L'idée de Bénédicte une tresse (trieccia) de mozzarella dans une assiette, un assortiment d'antipasti et un groupe d'amis, voilà le secret d'une soirée réussie et d'un apéritif dînatoire revisité.
Une petite brushetta pour la route…?

vendredi 11 juillet 2008

Pains galettes au basilic

Voici une recette simple imaginée en pain suite à la réalisation d'une pâte à pizza au basilic. Je me suis alors dit qu'il serait trop bête de ne pas profiter de cette pâte pour faire de délicieux pains à garnir de tomates et de mozzarella. Seulement voilà, l'apéritif de voisinage s'éternisant, mes pains ont reposés plus que de raison et se sont un peu étalés. Ils sont bons, vraiment levés, mais ont une forme de galette...

  • 200 g de T110
  • 120 ml d'eau
  • 1 c. à s. d'huile d'olive
  • 32 g de levain liquide
  • 1 c. à s. de sel
  • 3 c. à s. de basilic haché surgelé

Mélanger la farine avec le sel et le basilic. Ajouter le levain et l'huile. Pétrir en incorporant le liquide. Laisser lever 10 heures à couvert (les températures n'étant en ce moment pas un problème).
Rompre la pâte et diviser en 4 boules. Façonner de jolis petits pains. Laisser lever 2 heures (pas comme moi en somme).
Humidifier les pains et enfourner les dans un four préchauffé à 220°C après avoir donné le coupe de buée. Cuire 20 minutes. Laisser refroidir sur une grille.

mercredi 9 juillet 2008

Couronne au lait et grosses pépites de chocolat

Quand on tient un blog de cuisine, il est difficile d'être une invitée comme les autres… Je me retrouve donc souvent les bras chargés de plats, pains, et autre brioches lorsque je voyage. L'avantage, c'est qu'au moins, je rentre plus légère qu'au départ, alors que c'est généralement l'inverse… Après un pain aux abricots et au safran la semaine dernière (ne cherchez pas, il n'est pas publié), je m'incruste donc avec une couronne briochée au chocolat… J'espère que cela plaira à mon hôte et excusera mon envahissante trousse de toilette? Il faut ce qu'il faut, on ne garde pas un teint de pêche naturellement, je commence à me faire vieille… Depuis 1 mois, déjà deux personnes m'ont donné une année de trop, oui, de trop j'insiste!  
  • 300 g de farine
  • 160 g de lait
  • 50 g de beurre
  • 60 g de levain
  • 50 g de sucre + quelques cuillers pour la décoration
  • 3 poignées de pistoles de chocolat noir
Mélanger la farine, le sel et le sucre. Faire fondre le beurre et le mélanger au lait. Ajouter le levain à la farine, commencer le pétrissage et incorporer le liquide progressivement. Ajouter les pistoles de chocolat lorsque la pâte est souple et homogène. Laisser lever 10 heures. Rompre la pâte et former une couronne. Laisser lever 2 heures. 
Passer un peu de lait sur le dessus de la couronne, saupoudrer de sucre et enfourner à 180°C pendant 25/30 minutes. Laisser refroidir sur une grille. 

lundi 7 juillet 2008

Entre la pizza et la tarte à la moutarde

Voici ma seconde réalisation pour la fête des voisins. Comme je l'ai déjà expliqué, il est facile de réaliser sa pâte à pizza le matin, ce qui prend en tout et pour tout 5 minutes (pesées comprises), de la laisser lever pour la garnir le soir, à nouveau 5 minutes avant de la cuire (15 minutes): un record en terme de temps de préparation, pas plus en tout cas que la pizza pas bonne et chère achetée au supermarché.
Sauf si comme moi, vous êtes particulièrement mal chanceux et que vous renversez les 7 parts restantes avant de les présenter aux voisins... (la 8è avait été mangée, il fallait bien m'assurer qu'elle était bonne?). Mes voisins n'ont donc ni vu ni dégusté cette tarte/pizza à la moutarde, mais je peux vous garantir qu'elle était bonne...

  • 1 pâte à pizza au levain agrémentée de basilic
  • 4 tomates
  • 3 C. à c. de moutarde à l'ancienne
  • du comté râpé
  • de la pulpe de tomate
  • sel, poivre
Etaler la pâte à pizza. Recouvrir de moutarde et verser la pulpe de tomate. Trancher les tomates finement et répartir sur la pizza. Saler et poivrer avant de recouvrir de fromage. Cuire à 230°C pendant 15 à 20 minutes.

vendredi 4 juillet 2008

Nouilles udon au poulet

Parce qu'à la question "que veux tu manger ce soir?", j'en ai marre d'entendre "des pâtes à la sauce", j'ai décidé de révolutionner le quotidien patesque de l'homme! Des nouilles udon, ce sont bien des pâtes, mais arrangées un peu différemment, en soupe avec des morceaux de poulet et des légumes, bref ça change, ça fait voyager et c'est très rapide. En plus, comme on n'égoutte pas les nouilles, cela fait moins de vaisselle. Vraiment, c'est l'idée parfaite pour un plat prêt en 10 minutes top chrono, découpe des ingrédients comprise.

  • Un rouleau de nouille udon (ça doit faire 100 g je pense)
  • 2 carottes
  • 2 escalopes de poulet
  • 1 c. à c. de bouillon de légume en poudre
  • 1 c. à c. de miso
Diluer le bouillon dans 2 bols d'eau…
Tailler le poulet en cubes grossiers. Brosser les carottes et les couper en rondelles. Plonger les carottes dans le bouillon, ajouter les nouilles et le poulet et laisser cuire 5 bonnes minutes. Ajouter le miso en toute fin de cuisson.
Servir dans des bols avec des baguettes en gardant surtout le jus de cuisson…

jeudi 3 juillet 2008

Pour une fille qui ne fait rien comme tout le monde, des voisins qui ne font pas les choses en même temps que les autres


La fête des voisins instaurée par un comité de voisinage il y a déjà quelques années est d'habitude fixée au mois de mai. Dans mon immeuble, ce n'est jamais ainsi que cela se passe, mes voisins préférant sans doute attendre des jours plus ensoleillés pour se réunir (pas de chance cette année…).
La première fois où il y avait eu une fête des voisins (la non officielle donc), je n'étais pas là, ensuite ils n'ont pas renouvelé l'expérience.
Mais en rentrant de week end, j'ai vu une jolie affichette indiquant que tout l'immeuble était invité à se réunir le 2 au soir autour d'un verre et de quelques petites choses à grignoter.
J'ai donc pris mon courage à deux mains après une chaude journée de travail pour confectionner une quiche sans pâte avec un peu ce que j'avais sous la main: des pommes de terre, du tofu aux herbes et du basilic…
  • 2 oeufs
  • 3 c. à s. de farine
  • 300 ml de lait
  • 1 c. à s. de parmesan râpé
  • 100 g de tofu aux herbes
  • sel, poivre
  • 3 pommes de terre cuites en dés
  • 1 branche de basilic frais
Mélanger le lait, les oeufs, la farine, le sel et le poivre. Ajouter le tofu coupé en dés et le basilic haché. Couler la préparation dans un moule huilé et répartir les pommes de terre. Saupoudrer de parmesan et cuire à 200°C pendant 40 minutes.
Laisser refroidir, couper en petites parts et emballer jusqu'au lendemain.

Cette quiche a été appréciée, ce qui me ravit, mais l'événement capital de la soirée, outre la confirmation que j'ai vraiment plein de voisins très sympathiques, c'est la libération d'Ingrid Betancourt. Je crois qu'il n'y a pas grand chose à dire, n'oublions pas les otages qui restent retenus partout dans le monde, mais savourons ce rare moment où un pays se sent uni derrière le destin d'une femme de courage.

mercredi 2 juillet 2008

Pour entretenir un bronzage difficilement obtenu…

Voici une recette qui inaugure une nouvelle catégorie de ce blog: les boissons. 
Et comme toute chose doit avoir une explication mais que je suis une fille compliquée, ce jus de légumes/fruits en a deux. 
La première étant ma centrifugeuse dont je ne vous ai pas encore parlé, alors que cette dernière occupe mes placards depuis presque un an maintenant. Une invention fabuleuse la centrifugeuse, j'adore vider mes réserves de fruits et ou de légumes en jus… 
La seconde qui a orienté mon choix vers un jus à dominante de carotte: mon allergie. Je suis allergique au soleil, ce n'est pas une blague! Maintenant que tu te fends bien la poire cher lecteur, une explication s'impose. Je ne me transforme pas en fumée à la vue du soleil, je ne suis pas un vampire, et d'ailleurs, j'adore l'ail… Cependant, lorsque les premiers rayons de soleil estivaux pointent leur nez, je me couvre de boutons persistants. Pour vaincre cela, il me faut être légèrement halée, et là, je peux être exposée sans problème. C'est pourquoi j'ai suivi une désensibilisation durant 2 mois qui m'a permis de développer un joli bronzage qu'il me faut maintenant entretenir. Ceci explique donc la forte présence de carottes dans mon cocktail… 

Pour un verre: 
  • 3 brugnons
  • 5 carottes
  • 1 tomate
Laver les fruits et légumes. Brosser les carottes, comme elles sont bio, pas la peine de les éplucher… Passer tous les fruits et légumes à la centrifugeuse. Déguster sans attendre. 

mardi 1 juillet 2008

Mon meilleur ami, mon confident, celui qui me fait toujours plaisir: mon levain

Dans la vie, il existe plusieurs catégories de personnes, mais deux ressortent plus spontanément au fil du temps: celles sur qui on peut compter et les autres… Je refais régulièrement l'expérience de découvrir que je me trompais dans ma classification, ce qui est toujours regrettable mais qui fait progresser… Arrêtons là la psychanalyse à 2 sous et passons à quelqu'un d'autre, parce que le levain dont je m'apprête à vous parler est vivant, donc disons "quelqu'un". Evidemment, du levain, ce n'est pas sexy mais choisissons nous nos amis parce qu'ils sont sexy…?
J'ai déjà expliqué la fabrication de levain, mais suite à plusieurs demandes, j'ai décidé de recommencer, images à l'appui.
Il faut dire que depuis ce premier billet sur le levain, presque une année s'est écoulée, il est toujours là, ne m'a jamais déçu, ce qui est un exploit (en partie parce que je suis très exigeante…), et il m'est resté fidèle malgré les aléas de la vie…
Mon levain, je l'aime, je l'adore, mais pourtant, je ne lui ai pas donné de nom, allez savoir pourquoi, mais si vous avez des suggestions, je suis prenneuse.

Pour la création d'un levain, plusieurs étapes sont nécessaires, les voici décrites ici, dans ce billet historique qui vous permettra de rencontrer Mon Levain.
  • Le 1 jour: mélanger 50 g de farine de seigle complète avec 50 g d'eau et laisser fermenter 24 heures à température ambiante.
  • Le 2 jour: Ajouter 100 g de farine T65, 100 g d'eau, et 20 g de miel et laisser fermenter 24 heures à température ambiante.
  • Le 3 jour: Ajouter 200 g de T65 et 200 g d'eau et laisser fermenter à température ambiante 12 heures. Là, le levain est prêt à être utiliser. Il faut alors le conserver dans une boîte hermétique au frais et le rafraîchir régulièrement.
  • Tous les 7 jours: Ajouter 200 g de farine et 200 g d'eau et laisser fermenter 12 heures à température ambiante avant d'enfermer à nouveau au frais.
Lorsque du liquide brun se forme à la surface du levain, c'est qu'il a faim, il faut alors le rafraîchir, même si sept jours ne se sont pas écoulés.
Parfois, pour le gâter un peu, je le rafraîchis en ajoutant 1 c. à c. de miel… Il est comme moi ce petit, il est très gourmand…

Alors vous êtes tentés par l'aventure à votre tour?